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Je suis un malade et j’ai l’esprit assassin ce désir de vengeance sans fin et cette mort qui fuit entre mes pieds. Ce sentiment gruge mon âme je ne sais plus qui épargner dans ce monde infâme. Mes mains trembles qui se rassure sous le crime, cette sensation reine dans mon être de voir ce sang couler. Un petit coup qui te fera souffrir et moi sourire. Mes délires maussades continuent j’aimerais voir le sang couler, papa vas t’en.

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Avant, je vivais des journées de mouton, chaque jour, les bergers du service nous rassemblaient tous pour une sortie en troupeau. Et comme presque tous les chiens de berger, ils poussaient des aboiements perçants si quelqu'un hésitait à passer la porte. Il m'arrivait de bêler un peu, tout bas, tandis qu'ils me menaient dans les couloirs, mais personne ne m'a jamais demandé pourquoi _ A partir du moment où ont est fou, on peut bien bêler.

Arnhild Lauveng

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Et son cœur tout à coup se serait, car elle entendait, comme un bélier sinistre aux murailles du temps, le grand bruit sourd de ces flots noirs dans l'ombre ceux qui venaient la chercher. Allongée sur ce brancard, les reins au creux des draps moites, l'épiderme et la chair à vif. Ses doigts s'égarent comme des naufragés sur la peau de sa cuisse, sur laquelle elle glisse, lentement, les yeux dans le vague et l'esprit aussi loin, le somnifère faisait effet. Les uniformes blanches n'étaient que de taches parmi ce flux obscur qui n'était plus que réel. L'odeur du désinfectant titillait ses narines tant son système nerveux criait d'ouvrir les yeux.

J'aimais faire saigner mes camarades de classe, je devais les punir.

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