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Prune Would

שזיף היה

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30 ans

Elle est la douceur d'un duvet de pêche et la cendre de la prune, l'aile du papillon poudrée par les plumes de la colombe. D'être sans noyau rendrait le fruit défendu.

Un joli arbre d'Israël comblé par l'amour d'une famille unie et d'un couple amoureux où jaugeaient deux jolis fruits bien mûrs. Mais arbre explosé par les bombes aériennes, fruits abandonnés. L'espoir de fuir tourna court lorsque l'un des fruits dû être placé en quarantaine, trop abîmé. Le fruit était un joli mélange de mélodrame de fragilité, de séduction, d'obstination et d'incertitude entre les mains de ce mac gérant un trafique fruité mais malsain. Seul et sans ressources, le fruit avait changé. Rongé par les vers lui volant sa chair et son âme, il perdait tout son charme. Toute saveur et toute valeur. Comme le fruit que personne n'achètera au marché du coin mais que tout le monde aura touché, le jugeant mauvais. Un fruit pourrit et dénutri, une Prune meurtrie par la honte, la colère, le mal être et la culpabilité marquée sur sa peau fine et abîmée. 

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Elle est la rose;
Jusqu'au crépuscule l'atmosphère enchante les ténèbres le couvrent de sa robe pourpre. Dans le souvenir se noie, parfum d'espoir réside une once de tendresse. Malgré les épines les soirs mélancoliques l'âme des printemps poétiques, les sourires d'amours résident.

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Son esprit se soulève et s'abaisse le courant des vagues à l'âme, soif d'un idéal attiré par les étoiles et les voiles. Je déchirais la nuit de mes ongles battants, je ne suffisais pas pour la quarantaine apparemment. Qu'importe le ciel elle ne voulait plus vivre à genoux. Terre brûlé, le brouillard colore le ciel, elle essayait d'oublier, étonnée qu'à son âge les rivages brûlent la colère du vent et la lune se taisait comme elle se taisait. Les Hommes sont réduits à un chiffre, combien de temps d'arrêt et de départ, pour espérer pourvoir un avenir vivipare. Quittant leurs terres et les champs de fleurs, en cendres. Quoi qu'il advienne elle traînait ses chaines et ses peines tuant par dépit ce qu'elle semait, elle vouait ses nuits rongeant son être, elle voudrait renaître. Le voile se moquait de ses brûlures et la mer faisait le gros dos gisant sur la paille des astres. Berceau nocturne, auréole du temps, paquebot flottant, les cris des siens costume l'écume et Saturne taciturne. Vers quel rivage secret le courant les a emportés, les sirènes au vent salé, les ailes du voilier liberté pour cette nouvelle traversée.

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